Face aux troubles de l’urgence écologique, la lenteur et la durabilité comme mode de production et de création

Participant·e·s

Presenté par Ada X

Table ronde
Jeudi 26 novembre, 12h – 13h30
Modératrice : Ariane Plante

Intervenant-e-s : Alice Jarry, Asa Perlman, Adam Basanta, Vanessa Mardirossian, Alex Bachmayer, Maria Checkhanovich, Matthew Halpenny, Philippe Vandal, PK Langshaw

En ligne (lien à venir)

Les préoccupations écologiques sont aujourd’hui des thématiques abordées par un nombre croissant d’artistes contemporains et de structures de diffusion. Au-delà du discours, quels échos offrent les artistes à ces questions en regard de leur création et de la production de leurs œuvres?

Au cours de cette table ronde, les intervenant-e-s chercheront à définir les contours d’une mobilisation visant à imaginer de nouveaux rapports temporels, esthétiques, sensoriels et symboliques avec la matière, le vivant et l’environnement pour répondre à ces enjeux. Il-elle-s tourneront leur attention vers des procédés matériels et environnementaux lents dans une perspective de recherche-création, tels que la transformation de déchets domestiques en biocomposites, la filtration de la pollution atmosphérique, la production d’énergie microbienne, l’intégration d’organismes vivants ainsi que la réutilisation et le recyclage des composantes. Cherchant à établir une cohérence entre les préoccupations, les discours et les méthodes, il-elle-s examineront comment de nouvelles temporalités transforment les manières de réfléchir et faire l’art et permettent en outre de reconfigurer durablement les interactions entre humains, matérialité, environnement, infrastructures et milieux naturels.

Cette table ronde s’inscrit dans le cadre du projet de recherche-création de Alice Jarry intitulé « Membranes souples dynamiques : la filtration de l’air comme processus matériel, socio-environnemental et interdisciplinaire agissant » soutenu par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture et l’Université Concordia.

Photo : Alice Jarry